Apologie contemporaine du Fascisme sur le Web ?

L’idéologie fasciste est née en Italie après la crise qui a suivi la Première Guerre Mondiale. Idéologie mise en place par Benito Mussolini qui durera une vingtaine d’années (cette période est aussi connue comme « Il Ventennio ») et sera basée sur le culte de la personnalité et le totalitarisme.

De nos jours, le Fascisme peut être trouvé au sein de la population italienne sous le nom de néofascisme. Un exemple de cela sont les 50.000 admirateurs (selon le journal italien La Repubblica) qui visitent annuellement le village natal de Benito Mussolini à Dovia di Predappio en guise de pèlerinage pour commémorer « il Ventennio », cette sombre période que certains Italiens tâchent de conserver à tout prix. + création d’un musée dans sa ville natale pour certains = ne pas oublier le passé et ne pas commettre les mêmes erreurs. Pour d’autres, une sorte de temple dédié al duce qui peut renfoncer ses partisans.

La Mise en place d’une loi

En effet, l’opposition se fait entendre face à ce projet de construction d’un musée dédié au fascisme et font appel à la loi Fiano, qui vise à sanctionner la production et la diffusion de propagande fasciste sur le net. Cependant, d’autres réclament leur droit d’opinion dans le but de montrer leurs idéaux.

La propagande sur le Web

Dans le monde virtuel, en s’appuyant sur le Droit d’expression, les admirateurs se manifestent notamment sur le réseau social Facebook. Selon le journal français 20minutes, 87.000 personnes font partie du groupe « Jeunes fascistes italiens » chargés de diffuser des discours du Duce ou des photographies des « chemises noires » (nom donné aux militaires qui appartenaient à l’armée fasciste pendant Il Ventennio). D’autres groupes ont émergé aussi sur le même réseau social comme « être fasciste n’est pas un crime » qui compte déjà 50.000 adhérents.

Actuellement, le peuple italien est divisé entre le Droit d’expression et l’envie d’anéantir totalement la propagande fasciste. Politiquement parlant, L’Italie compte aujourd’hui avec le Mouvement social-Flamme tricolore, un parti politique italien d’Extrême Droite d’idéologie néofasciste et successeur du Mouvement Social Italien. Cependant, d’autres mouvements fascistes gagnent de plus en plus des sympathisants : « Casapound Italia » et « Forza Nuova » à l’égard des élections parlementaires du 4 mars.

Rédigé par : Yeilyn Cedeño

En collaboration avec Alessandro Taverniti, d’origine italienne.